La fille de François Bayrou témoigne de violences subies lors d’un camp de la congrégation de Bétharram
Dans une révélation choc, Hélène Perlant, la fille de l’ancien ministre François Bayrou, se confie sur des violences physiques qu’elle a subies pendant son adolescence. Lors d’un camp d’été organisé par la congrégation de Bétharram, elle décrit un cadre éducatif qui s’apparentait à une secte, empreint de violence et d’un silence imposé. Ce témoignage est d’une importance capitale, non seulement par son contenu, mais aussi par la résonance qu’il a dans le débat sur l’éducation et la protection des jeunes, tout en soulignant l’absence de soutien dont elle a souffert, même au sein de sa propre famille.
Un témoignage poignant sur la violence à Bétharram
Dans un entretien accordé à Paris Match, Hélène Perlant, aujourd’hui âgée de 53 ans, révèle qu’en tant qu’adolescente de 14 ans, elle a été victime de violences physiques qui l’ont marquée à jamais. Elle raconte un incident tragique lors d’une veillée, où un moniteur, le père Lartiguet, l’a agressée grossièrement. Ce récit met en lumière la culture de la peur qui régnait dans cette institution.

Le récit de l’agression
Le récit détaillé d’Hélène fait frémir. Elle dépeint un climat où le silence était d’or :
- « Il me saisit par les cheveux et me traîne au sol. »
- « Il me roue de coups, surtout dans le ventre. »
- « Après l’incident, je suis restée prostrée dans mon duvet. »
Ces phrases illustrent la brutalité de son expérience et la profonde peur qui l’accompagnait. Mais plus encore, cela soulève des questions sur l’obligation de se taire qui pesait sur elle.
Une dénonciation d’un système éducatif toxique
Dans ses paroles, Hélène Perlant va plus loin en qualifiant l’établissement Bétharram d’« organisé comme une secte ou un régime totalitaire ». Elle s’interroge sur la responsabilité des autorités, notamment celle de son père, François Bayrou, qui, selon elle, n’était pas au courant de la situation. La dynamique de soutien parental n’a pas joué son rôle protecteur, laissant les victimes dans l’ombre de la honte et du déni.

Les conséquences d’un silence obstiné
Elle a réussi à taire son histoire pendant plus de trente ans, se remémorant comment, pour protéger son père des « coups politiques » qu’il subissait, elle n’a jamais partagé son expérience. Cette réalité pousse à réfléchir aux moyens que les survivants peuvent trouver pour s’exprimer :
- Unissons-nous pour briser le silence.
- Sensibiliser les jeunes aux abus.
- Créer des espaces de soutien pour les victimes.
L’évolution des mentalités et la quête de justice
François Bayrou, qui doit être entendu par la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire de Bétharram le 14 mai prochain, reste sous le feu des critiques. Hélène évoque également que « plus on est intriqué politiquement, moins on voit et comprend ». Sa voix devient celle de nombreux autres anciens élèves, révélant un véritable système de soutien et de protection qui a échoué.
Événements clés | Année |
---|---|
Incident d’agression au camp d’été | 1980 |
Témoignage public d’Hélène Perlant | 2025 |
Audition de François Bayrou | 2025 |
Les répercussions de ces révélations sont immanquables dans la sphère publique, incitant à une réflexion sérieuse sur l’éducation au sein des communautés religieuses et sur la protection des enfants.